Protection individuelle

Le Code du travail ...

et certains textes réglementaires mentionnent l’obligation de port d’EPI et les mesures de sécurité sur certains lieux de travail. Pour protéger vos employés, visitez le site web de SIDER et découvrez nos équipements de protection individuelle. N'attendez plus, faites confiance en le savoir-faire de SIDER, votre partenaire de qualité !

Sécurité : quel est le rôle de l’EPI pour les travailleurs ?

Pour rappel, les EPI ou équipements de protection individuelle servent à protéger le travailleur des risques professionnels menaçant sa santé ou sa sécurité (Code du travail). Ils renforcent les autres dispositifs destinés à prévenir les risques en fonction des conditions de travail.

Tous les EPI doivent être mobiles pour que l’utilisateur puisse les porter en cas d’exposition aux risques. Ils concernent en effet la protection. Par exemple, un masque soignant conçu pour protéger un patient ne figure pas dans la liste des EPI. Ces types d’équipements créent un champ de protection pour l’utilisateur. Les renforts vestimentaires, le filtrage de sons, le filtrage de rayons, la signalisation visuelle, etc., en font partie.

Un EPI est utilisé à titre de prévention du risque. Il ne sert pas à traiter un accident. Par exemple, un dispositif posé sur une personne inconsciente dans le but de l’extirper d’un endroit escarpé n’est pas considéré comme un EPI. Aussi, un outil de détection ou d’alarme n’est pas un EPI, car il n’a pas la capacité de protection intrinsèque.

L’utilisation d’un EPI protège contre les catégories de risques suivantes :

Agressions mécaniques superficielles ;
Risques intermédiaires entre I et III ;
Risques très graves.

Notez que les EPI commercialisés sur le marché doivent répondre aux exigences de santé et de sécurité. Elles sont fixées par le Conseil n° 89/686/CEE ainsi que les textes de transposition au niveau national et le règlement de l’UE n° 2016/425. Ce dernier est en vigueur depuis le 21 avril 2018.

Quelles sont les trois catégories d’EPI ?

Les EPI sont classés en trois catégories, selon le niveau des éventuels risques.

EPI de catégorie 1

Les EPI de cette catégorie protègent l’utilisateur contre les risques mineurs comme les blessures superficielles. Ces dernières sont réversibles, donc guérissent rapidement. Elles n’affectent pas les parties vitales de l’organisme.

Sur chaque EPI, la réglementation oblige les constructeurs à fournir un dossier à caractère technique concernant la fabrication et une notice d’utilisation. Pour cette catégorie d’EPI, les fabricants assurent eux-mêmes la certification des produits. Ils affirment ainsi que les produits répondent aux exigences des normes et des directives qui leur sont applicables. Ils sont également obligés d’inscrire la mention CE et la date de péremption sur les EPI de catégorie 1.

EPI de catégorie 2

Les EPI de cette catégorie protègent l’utilisateur contre les risques graves comme les blessures provoquant des lésions qui touchent les parties vitales de l’organisme. Elles peuvent être irréversibles.

Le fabricant d’un EPI de catégorie 2 est tenu de fournir un document technique de conception avec une notice d’information. Son adresse et son nom doivent figurer dans ce dossier.

La certification des EPI de catégorie 2 est à réaliser chez un organisme indépendant. Seuls les laboratoires agréés par l’UE peuvent effectuer un examen CE. Ce genre de test vérifie que :

Le dossier technique répond aux exigences de sécurité mentionnées dans les directives de l’UE ;
La production de l’EPI est conforme au dossier technique.

Sur chaque EPI de catégorie 2 se trouve un marquage CE suivi de son année de fabrication.

EPI de catégorie 3

Les EPI classés de catégorie 3 servent à protéger l’utilisateur des risques mortels et des lésions irréversibles. Ce groupe rassemble les équipements protégeant contre les chutes en hauteur.

Le constructeur doit fournir un document technique de fabrication ainsi qu’une notice d’utilisation. L’EPI doit également contenir son nom et son adresse. Le fabricant est également tenu de consulter un organisme indépendant pour faire certifier ses produits.

Comme les EPI de catégorie 2, la réalisation de l’examen CE de type est également assurée par un laboratoire agréé. En plus de cette étape, il est nécessaire de faire un contrôle qualité avant la certification du produit.

Les informations suivantes doivent être marquées sur chaque EPI de catégorie 3 :

La mention CE ;
Le numéro d’identification du laboratoire agréé de contrôle ;
La date ou l’année de fabrication.

Quels sont les différents types d’équipements de protection ?

Sur le marché, il existe de nombreux types d’équipements de protection individuelle. Les dispositifs de sécurité les plus utilisés sont :

Le casque de protection

Le casque de protection offre une protection et prévient les blessures à la tête. Pour protéger vos employés, optez pour un modèle robuste adapté à la situation et aux conditions de travail. En accessoire, n’hésitez pas à utiliser un harnais de suspension réglable, des bandeaux anti-transpiration confortables, etc.

Les lunettes de protection

Les yeux figurent parmi les organes les plus vulnérables du corps humain. Notez que dans le monde entier, plus de 600 personnes par jour sont victimes de lésions oculaires pendant les heures de travail. Les rayons infrarouges, la lumière intense, etc., figurent parmi les sources de problèmes visuels. Ainsi, l’utilisation de lunettes protectrices ou d’un masque de soudeur protège vos salariés des éventuels risques et du rayonnement solaire. Dans certains cas, elles permettent également une haute visibilité (soudure, etc.). N’oubliez pas non plus la cagoule de soudage.

Les bouchons d’oreilles

Si votre équipe travaille dans un environnement bruyant, l’utilisation d’un dispositif de protection auditive est indispensable. Optez par exemple pour des bouchons d’oreilles de qualité pour la sécurité de vos employés.

Le masque anti-poussière

Cet équipement de sécurité individuelle est nécessaire si votre équipe reste en contact avec des composés dangereux. À titre d’information, plus de 15 % des travailleurs au sein de l’UE respirent de la fumée, des vapeurs, de la poussière ou de la poudre pendant les heures de travail.

Un masque anti-poussière est pratique pour se protéger contre les particules fines et dangereuses. Au cas où les substances sont nuisibles, l’utilisation d’un masque complet devient essentielle. Ce dernier permet de protéger la bouche et le nez.

Les gants anti-coupure et multifonctions

Pour éviter les blessures des mains et des doigts, porter des gants multifonctions est nécessaire. Ils protègent contre les vibrations, les matériaux tranchants, la chaleur et le froid. Ils limitent également les risques de contamination bactériologique et de brûlure.

Les chaussures de sécurité

Les pieds ont besoin de protection efficace et solide. Les chaussures de sécurité Sb, S1, S2 ou S3 sont pratiques pour protéger les pieds des poids lourds. Il est également possible de porter des bottines de sécurité S4 ou S5.

Si vous travaillez dans un environnement humide, privilégiez les chaussures de sécurité antidérapantes. Notez que 16,2 % des accidents liés au travail concernent les personnes ayant glissé ou trébuché. Si nécessaire, utilisez des chaussures de sécurité à crampons.

Les vêtements de travail

Un gilet, un blouson et un pantalon de sécurité robuste préviennent les accidents. Pour certaines activités, la visibilité au travail est importante afin de réduire les risques. Ainsi, optez pour des équipements de protection de corps de qualité pour garantir votre sécurité et celle de vos employés.

Quels équipements de protection individuels (EPI) face aux risques NRBC ?

Le NRBC est un terme dérivé de l’acronyme CBRN ou Chemical, Biological, Radiological and Nuclear. Il concerne les risques Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques.

La protection NRBC regroupe les mesures et les stratégies pour faire face aux types de dangers liés aux agents chimiques de guerre, bombe atomique, etc. Elle est une sorte de défense militaire et civile. Les risques NRBC sont apparus au cours de la Seconde Guerre mondiale.

En général, les équipements de protection contre les risques NRBC sont d’usage personnel ou individuel. Ils comprennent une protection respiratoire et une combinaison ou un vêtement de protection cutanée.

Quels sont les agents chimiques NRBC ?

Les agents chimiques, substances solides, liquides ou gazeuses très toxiques sont classés en deux catégories :

Les produits industriels ;
Les armes chimiques.

Voici leur classification selon leur mode d’action :

Neurotoxique organophosphoré : il regroupe les armes chimiques très dangereuses comme le gaz sarin, découvertes en 1939 en Allemagne et utilisées lors de la Deuxième Guerre mondiale. Il pénètre dans le corps par voie cutanée ou respiratoire. Son action provoque un dysfonctionnement au niveau du système nerveux et provoque la mort en quelques minutes.
Liquide vésicant : cet agent chimique huileux brûle la peau. Mélangé avec du solvant, il passe à l’état gazeux pouvant entraîner des cancers et la cécité. Découvert en 1822, il a été utilisé lors de la Première Guerre mondiale en Belgique.
Gaz asphyxiant ou suffocant, ce type de liquide volatil s’attaque directement aux muqueuses (bouche). Il est souvent sous forme de phosgène ou de chlore.
Hémotoxique : ce produit toxique bloque le passage de l’oxygène dans le liquide sanguin, ce qui entraîne l’asphyxie.

Afin de renforcer la sécurité de votre personnel, il est judicieux d’établir un règlement intérieur lié à l’utilisation des produits chimiques. Les mesures stipulées dans le Code du travail et les textes réglementaires doivent également être prises, surtout s’il existe plusieurs risques susceptibles de provoquer des problèmes de santé. La partie législative est donc non négligeable lors de la mise en place de dispositions particulières de protection collective ou individuelle. La sélection des équipements n’est pas à prendre à la légère.

Quelle tenue choisir ?

Avant de choisir une combinaison de protection chimique, commencez par l’identification des substances dangereuses présentes dans le lieu de travail. Puisque les agents chimiques sont nombreux, formez votre équipe sur chaque produit présentant une menace NRBC. Les membres du personnel doivent connaître les règles techniques applicables pour éviter les risques et les répercussions de chaque substance sur leur santé en cas de contact avec un agent dangereux.

L’analyse du degré de risque, du produit chimique et du temps d’exposition est à réaliser avant de sélectionner une combinaison de protection chimique. Selon la classe de protection, voici quelques exemples de vêtements de protection :

Pour détecter de poudre suspecte, servez-vous d’une combinaison chimique de type 4.
Pour la décontamination, portez une tenue de type 3 ou TLD pour une utilisation de courte durée.
La tenue de protection T3P est plus confortable et convient aux utilisations à permanentes.
Le vêtement de protection 3P est conçu pour les combattants. Il comprend une cagoule, un pantalon et une vareuse.
La combinaison de type 1 est la plus sophistiquée. Elle assure une protection optimale et convient aux conditions extrêmes.

À part la combinaison, le masque et le casque de protection respiratoire sont également essentiels. Ils doivent répondre aux exigences des réglementations et directives régissant la norme CBRN.

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